…un pas difficile, mais qui permet de franchir plus facilement certains paliers de progression.
Beaucoup de pratiquants, surtout dans leurs premières années d’entrainement parviennent à évoluer au moyen d’un programme simple, standard, quantitatif, même parfois pas très rationnel.
Il est normal qu’un sédentaire se mettant à peu près régulièrement à une activité physique remarque rapidement un changement. Le simple fait de bouger est déjà bénéfique en soi à condition de suivre les recommandations du médecin, de respecter au minimum l’intégrité physique et les règles de sécurité.
Il s’agit notamment de préserver sa santé en prenant conscience des risques de blessures etc..
(pour en savoir plus, vous pouvez lire les articles : Technopathies de la musculation et Progresser par la prévention des accidents)
En salle, le pratiquant réussit même à progresser, en travaillant à l’intuition, au gré de ses envies.
Aussi dans la majorité des cas, confiant du fait de ses premiers résultats, il préfère rester sur un mode familier d’entrainement généralement d’ordre quantitatif.
En plus d’être conforme aux habitudes de pratique, cette manière de s’entrainer à d’autres avantages.
Elle permet notamment :
- d’assurer une charge minimum d’entrainement par le simple fait qu’elle astreint à un rythme de travail en diminuant les temps morts
- d’être facilement mémorisable et intelligible pour tous
- d’être reproductible avec quelques variantes peu perturbatrices du point de vue moteur
- de pouvoir être facilement mis en œuvre quelque soit le nombre de pratiquants
Si le pratiquant souhaite absolument continuer en ce sens, je conseille au coach de respecter son choix. Ce dernier doit simplement être attentif à la sécurité.
Mais, lorsque le débutant cherche dès le départ à maximiser le rendement de sa pratique, lorsqu’un sportif cherche la performance, et ceci en sécurité, l’entrainement doit privilégier le qualitatif au quantitatif.
L’inconvénient (vu par les adeptes de la simplicité) est la sophistication des séances.
Elle demande un encadrement qualifié et une prédisposition du pratiquant à changer, parfois régulièrement, son mode de travail. En abandonnant la routine des séances maîtrisées, il perd certains repères rassurants. Il aura le sentiment de quitter le cheminement d’une progression même s’il stagne !